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…Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun… 

…Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun…

Les résultats du premier tour sont sans appel, le « choix des urnes » se fera entre les loups gris de l’extrême-droite et les jeunes loups aux dents longues du libéralisme new-look. Une fois de plus, ceux et celles qui pensaient pouvoir changer leur vie au moyen d’un bulletin de vote en seront pour leurs frais : il ne leur reste plus qu’à ressortir les pinces à linge de 2002 pour aller faire barrage à …
Certain-es y croyaient, à gauche et s’étaient pris à rêver que leur champion se retrouve en finale… Tant de marseillaises chantées et de drapeaux bleu, blanc, rouge agités et à la fin la grande désillusion. Pourtant ce n’est pas si surprenant quand on y réfléchit bien, une autre chanson bien plus intéressante dit très justement : « …Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun… ». A méditer.
Au bout du compte c’est le libéralisme économique qui continue inlassablement à pousser l’avantage sous les habits neufs d’une bande de managers qui nous plumeront comme l’ont fait leurs prédécesseurs.
Une poignée d’oligarques, politiques, économiques et religieux tiennent le monde entre leur griffes et ne sont pas prêts de lâcher prise. Les anarchistes appellent depuis toujours à renverser ce monde archaïque, ce modèle de société fondé sur l’inégalité politique et sociale que les gouvernements qui se succèdent défendent au nom d’une modernité derrière laquelle se cachent une ribambelle de profiteurs réactionnaires qui nous saignent et qui planquent le pognon que nous leurs faisons gagner dans leurs banques.
Malgré la pression étatique et policière des actions de contestation aux formes multiples se poursuivent et c’est tant mieux : car des luttes il va en falloir pour en finir avec cette société qui produit toujours plus de richesses en semant la misère, la guerre et l’injustice qui font le lit du fascisme étatique et religieux.

En finir avec les impasses électorales

Les citoyen-nes ont leur part de responsabilité dans la débâcle d’aujourd’hui: en s’en remettant, élections après élections, aux état-majors politiques, de droite comme de gauche, et aux centrales syndicales pour gérer le monde à leur place et négocier en leur nom. L’entêtement à jouer à l’alternance gauche droite produit les effets dont on peut voir les conséquences aujourd’hui.
Alors oui disons le sans détour, il y a urgence à résister en contestant l’ordre établi avec pour objectif la construction d’un monde nouveau.
Cette construction d’un autre futur ne passera pas par un relookage du personnel politique. Faire de la politique autrement passe par encourager et développer la capacité d’auto-organisation des collectifs d’individu-es, qui se battent pour gagner le pouvoir de décision sur leurs vies. L’avenir c’est l’auto-organisation et l’autogestion étendues à tous les domaines de la vie sociale pour que personne ne décide à notre place.
Cela nécessite une révolution radicale de la vie politique comme l’instauration de mandats révocables et la déprofessionnalisation des activités politiques. Cela nécessite de remplacer la représentation par la délégation à tous les niveaux de la vie sociale, dans les entreprises,  dans les quartiers et les écoles.
 Organisation Anarchiste

 

Ensemble, pensons
et construisons la
Révolution sociale et
libertaire !

 

Toulouse avril/mai 2017
Groupe Albert Camus
Organisation Anarchiste Toulouse

organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org
http://infosetanalyseslibertaires.org


signez et faites signer le manifeste athée :

Calibre 49.3 : Debout la lutte sociale!

Depuis plusieurs semaines, nous, salarié-es, étudiant-es, lycéen-nes, citoyen-nes, exprimons massivement notre rejet de la Loi Travail. Dès les premières manifestations le fond du problème a été clairement posé : sous couvert de modernisation du marché du travail c’est bien de précarisation généralisée qu’il s’agit. Le gouvernement en place est bien décidé à en finir avec ce qu’il restait de droits aux salarié-es. La Loi travail n’a qu’une seule finalité : libéraliser complètement le marché du travail en rendant faciles et pas chers les licenciements. Une fois que cela sera fait les patrons pourront signer des CDI à la pelle : ils pourront licencier quand ils voudront et nous faire travailler comme bon leur semblera !
Tout le reste n’est qu’un habillage grossier pour faire diversion et faire semblant de négocier avec les « syndicats responsables et modernes ». Celles et ceux qui ont l’expérience des méthodes patronales en entreprise savent bien qu’il n’y a rien à négocier. Patronat et Gouvernement, bras dessus, bras dessous, s’entendent comme larrons en foire pour nous tondre ce qu’il nous reste de laine sur le dos.
Face à notre rejet conscient et lucide le gouvernement nous lance sa « pédagogie », ses lacrymos, et confirme son incroyable mépris en sortant son calibre 49.3 !
Il y a tout lieu de penser que les provocations policières vont encore s’amplifier lors des manifestations à venir : depuis le début, la véritable stratégie du gouvernement c’est la force ! Les arrestations, les gardes à vue, les condamnations à des peines de prison se multiplient : la stratégie est claire, il s’agit pour le gouvernement de criminaliser la lutte sociale en cours et de tuer dans l’oeuf toute forme de contestation non encadrée.

Debout les damné-es de la terre ! Du passé faisons table rase !
Une poignée d’oligarques, politiques, économiques et religieux tiennent le monde entre leur griffes et ne sont pas prêts de lâcher prise. Face à cette suffisance, face à ce mépris la coupe est pleine et il faut passer à autre chose.
Les anarchistes appellent depuis toujours à renverser ce monde archaïque, ce modèle de société fondé sur l’inégalité politique et sociale que les gouvernements qui se succèdent défendent au nom d’une modernité derrière laquelle se cachent une ribambelle de profiteurs réactionnaires qui nous saignent et qui planquent le pognon que nous leurs faisons gagner à Panama City et ailleurs.
C’est donc avec plaisir que nous avons vu des « gens », plein de « gens », occuper des places publiques et débattre publiquement de toutes sortes de sujets. Ces prises de paroles sont porteuses d’espoir, et nous souhaitons vivement qu’elles soient le début de luttes puissantes et victorieuses.
Car des luttes il va en falloir pour en finir avec cette société qui produit toujours plus de richesses en semant la misère, la guerre et l’injustice. Le 21ème siècle n’en finit pas de ressembler au 19ème siècle…

En finir avec l’impasse électorale
Les citoyen-nes ont leur part de responsabilité dans la débâcle mondialisée : en s’en remettant, élections après élections, aux état-majors politiques, de droite comme de gauche, et aux centrales syndicales pour gérer le monde à leur place et négocier en leur nom.
Alors oui disons le sans détour, il y a urgence à résister en contestant l’ordre établi avec pour objectif la construction d’un monde nouveau.
Cette construction d’un autre futur ne passera pas par une primaire à gauche ou un « Podemos » français. Faire de la politique autrement passe par encourager et développer la capacité d’auto-organisation des collectifs d’individu-es, qui se battent pour gagner le pouvoir de décision sur leurs vies. L’avenir c’est l’auto-organisation et l’autogestion étendues à tous les domaines de la vie sociale pour que personne ne décide à notre place.
Cela nécessite une révolution radicale de la vie politique comme l’instauration de mandats révocables et la déprofessionnalisation des activités politiques. Cela nécessite de remplacer la représentation par la délégation à tous les niveaux de la vie sociale, dans les entreprises, dans les quartiers et les écoles.

logoOA_150x130Ensemble, pensons et construisons
la Révolution sociale et libertaire !

Toulouse, mai 2016
Groupe Albert Camus
Organisation Anarchiste Toulouse


(organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org)
http://toulouse-anarchiste.org
http://infosetanalyseslibertaires.org

 

Nous ne sommes rien, soyons tout !

Depuis plusieurs semaines, nous, salarié-es, étudiant-es, lycéen-nes, citoyen-nes, exprimons massivement notre rejet de la Loi Travail. Dès les premières manifestations le fond du problème a été clairement posé : sous couvert de modernisation du marché du travail c’est bien de précarisation générali-sée qu’il s’agit. Le gouvernement en place est bien décidé à en finir avec ce qu’il restait de droits aux salarié-es. La Loi travail n’a qu’une seule finalité : libéraliser complètement le marché du travail en rendant faciles et pas chers les licenciements. Une fois que cela sera fait les patrons pourront signer des CDI à la pelle : ils pourront licencier quand ils voudront !
Tout le reste n’est qu’un habillage grossier pour faire diversion et faire semblant de négocier avec les « syndicats responsables et modernes ». Celles et ceux qui ont l’expérience des méthodes patronales en entreprise savent bien qu’il n’y a rien à négocier. Patronat et Gouvernement, bras dessus, bras dessous, s’entendent comme larrons en foire pour nous tondre ce qu’il nous reste de laine sur le dos.
Face à notre rejet conscient et lucide le gouvernement nous lance sa « pédagogie », ses lacrymos, et aussi son incroyable mépris.

Debout les damné-es de la terre ! Du passé faisons table rase !
Une poignée d’oligarques, politiques, économiques et religieux tiennent le monde entre leur griffes et ne sont pas prêts de lâcher prise. Face à cette suffisance, face à ce mépris la coupe est pleine et il faut passer à autre chose.
Les anarchistes appellent depuis toujours à renverser ce monde archaïque, ce modèle de société fondé sur l’inégalité politique et sociale que les gouvernements qui se succèdent défendent au nom d’une modernité derrière laquelle se cachent une ribambelle de profiteurs réactionnaires qui nous saignent et qui planquent le pognon que nous leurs faisons gagner à Panama City et ailleurs.
C’est donc avec plaisir que nous voyons des « gens », plein de « gens », occuper des places publiques et débattre publiquement de toutes sortes de sujets. Ces prises de paroles sont porteuses d’espoir, et nous souhaitons vivement qu’elles soient le début de luttes puissantes et victorieuses.

Le monde doit changer de base
Les citoyen-nes ont leur part de responsabilité dans la débâcle mondialisée : en s’en remettant, élections après élections, aux état-majors politiques, de droite comme de gauche, et aux centrales syndicales pour gérer le monde à leur place et négocier en leur nom.
Alors oui disons le sans détour, il y a urgence à résister  en contestant l’ordre établi avec pour objectif la construction d’un monde nouveau.
Cette construction d’un autre futur ne passera pas par une primaire à gauche ou un « Podemos » français. Faire de la politique autrement passe par encourager et développer la capacité d’auto-organisation des collectifs d’individu-es, qui se battent pour gagner le pouvoir de décision sur leurs vies. L’avenir c’est l’auto-organisation et l’autogestion étendues à tous les domaines de la vie sociale pour que personne ne décide à notre place.
Cela nécessite une révolution radicale de la vie politique comme l’instauration de mandats révocables et la déprofessionalisation des activités politiques. Cela nécessite de remplacer la représentation par la délégation à tous les niveaux de la vie sociale, dans les entreprises,  dans les quartiers et les écoles.

Ensemble, pensons et construisons
la Révolution sociale et libertaire !

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Groupe Albert Camus

Organisation Anarchiste Toulouse
(organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org )

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