Le capitalisme ça opprime, ça pollue et ça rend pauvre

Ça rend pauvre

Le capitalisme se fonde précisément sur l’inégalité entre ceux qui en profitent et ceux qui triment ou qui chôment pour remplir les poches des patrons, des actionnaires et de leurs copains.
Les politiques de droite et de gauche qui se succèdent depuis des années n’ont pour but que d’adapter les lois pour que les profits de quelques uns augmentent en maintenant la misère des plus défavorisés à la limite du supportable.
Il n’y a pas d’arrangement à espérer de la part des managers assoiffés de pouvoir économique et politique : tant qu’on ne changera pas de système les riches seront plus riches et les pauvres plus pauvres.

Ça pollue

Nucléaire, pesticides, pollution industrielle, politique du tout voiture, grands travaux inutiles, ceux qui nous vendent aujourd’hui la transition écologique à la sauce du green business se moque du monde. Ce sont les mêmes qui défendent depuis toujours la croissance infinie et la maximisation du profit des industriels.
Il n’y a rien à espérer de la part de ces bonimenteurs qui nous font la morale et nous rendent responsables du merdier qu’ils ont créé et qu’il continuent à développer partout dans le monde. Tant que les premières victimes de la pollution et du pillage des ressources de la planète ne prendront pas l’écologie en main il n’y aura pas de changement possible

Ça opprime

La seule réponse à ceux et celles qui luttent depuis des années contre les reculs sociaux (retraites, lois travail, etc) et la casse des services publics c’est le passage en force, le gazage, la matraque et pour ceux qui se font chopper la taule.
Aujourd’hui comme hier, la bande des managers au pouvoir répond à la révolte des gilets jaunes et des jeunes par l’enfumage et le gazage. Ceux qui nous parlent d’interdire la fessée font tirer au flash ball et au lance grenades sur les jeunes lycéens qui osent manifester.
Ils ne lâchent rien et il ne lâcheront rien. Ce qu’il font semblant de donner dans la poche droite ils l’ont déjà pris ou le prendront très vite dans la poche gauche.

De la révolte à la Révolution Sociale

La révolte en cours est pour beaucoup de participant-e-s une première fois. L’aggravation des inégalités sociales et économiques est devenue insupportable et la goutte de gasoil a fait exploser la colère de la population.
Le rejet des « politiques » et des syndicats qui sont tenus pour responsables de la situation actuelle est une des caractéristiques fortes du mouvement des gilets jaunes. Il est vrai que le spectacle de ceux qui soutiennent aujourd’hui les gilets jaunes alors qu’ils menaient des politiques équivalentes lorsqu’ils étaient aux affaires, a de quoi alimenter ce rejet voire ce dégoût.
Les partis politiques et les syndicats associés à la gestion du système capitaliste ont une lourde part de responsabilité dans la permanence de l’injustice sociale et économique : c’est le système qu’ils défendent dans des versions plus ou moins dures au gré des circonstances.
Les citoyens qui délèguent, élection après élection, la gestion de la société aux «  »politiques » » dénoncés aujourd’hui portent aussi leur part de responsabilité : en se cantonnant à réclamer aux «  »politiques » » un service qui réponde mieux à leurs attentes, ils se condamnent à rester des sujets impuissants et manipulés.
Partout en Europe et dans le monde l’extrême-droite fait son miel de ce comportement.

Construire un autre futur

Il n’y a qu’une seule alternative : il faut changer de système.
  • Il faut construire une économie sociale et solidaire, à but non lucratif.
  • Il faut construire un monde respectueux de l’environnement.
  • Il faut construire une société libre et égalitaire.
Ceux et celles qui prennent conscience de cette nécessité sur les ronds points ou ailleurs doivent en discuter et rejoindre ceux et celles qui militent depuis longtemps pour une société plus juste, plus solidaire et plus libre.
Il y a et il y aura bien des barrages sur le chemin. Ceux qui profitent du système en place ne lâcheront pas l’affaire facilement. On le voit bien en ce moment comme à chaque fois qu’on est dans la rue : dès qu’on leur met la pression on a droit à un déluge de matraques et de lacrymos.
Malgré tout ça on voit bien que lorsqu’on est déterminés et qu’on ne se laisse pas manipuler il y a moyen de faire plier même les plus arrogants…

Alors n’attendons plus,

prenons nos affaires en mains,

traçons ensemble le chemin vers la Révolution Sociale !

Organisation Anarchiste

Toulouse, décembre 2018
Groupe Albert Camus
Organisation Anarchiste Toulouse
organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org
http://infosetanalyseslibertaires.org

Macron mène la guerre sociale ? Grève générale !

Réformes anti-sociales, oligarchie politicienne crasse,  mépris des pauvres, etc…
Et nous devrions nous soumettre ?…

 

La Politique autrement ?
C’est sur ce mantra qu’une nouvelle équipe a fait main basse sur la représentation nationale et le gouvernement du pays. Fini la politique à papa, on allait voir souffler le vent du renouveau qu’ils disaient! Quel renouveau en effet que celui d’un ministre de la justice en charge de la moralisation de la vie publique obligé, à peine installé, de quitter le gouvernement avec d’autres ministres de son parti pour cause de bricolages avec l’argent public ! Quel renouveau que l’arrogance du président à la pensée complexe qui est persuadé que le petit peuple n’est pas en capacité de comprendre ses projets pour la France et même pour le Monde, en toute simplicité ! Quel renouveau que de charger le gouvernement précédent pour justifier toutes sortes de coupes budgétaires !… Une fois de plus, plus ça change, plus c’est pareil, voire pire.

 

Déclaration de guerre des classes !
Le gros morceau de la rentrée c’est bien sûr la Loi Travail n°2. Les opposant-es à la première mouture avaient déjà tâté de la matraque socialiste, il est fort probable que les mêmes arguments seront distribués à celles et ceux qui ne se résignent pas à avaler les couleuvres que la bande de managers au pouvoir nous servent à grand coups d’ordonnances : ça va gazer dans les rues, on peut en être sûrs ! L’avenir se dessine très clairement : les licenciements se feront maintenant encore plus facilement et pour un coût facile à prévoir puisque les indemnités pour licenciement abusif seront plafonnées. Tout le reste n’est que du baratin. Les tauliers du MEDEF ne cachent pas leur joie, qu’est-ce qu’ils ont dû siffler comme champagne ces derniers jours !
La liste est longue : baisse de cinq euros par mois pour les Aides Pour le Logement, état d’urgence permanent, gel des contrats aidés, réforme du droit du travail, réforme des impôts, etc… Étrange comme le hasard est fait, l’État serre la ceinture des plus pauvres tandis que les plus aisés se déboutonnent !

 

Un monde nouveau
Merde aux tribuns du peuple, populistes, orateurs ou oratrices, opportunistes de tous bords, celles et ceux qui nous exhortent à continuer de croire en des lendemains électoraux qui chantent la Marseillaise. A nous de construire à présent ! A nous de penser et bâtir un monde nouveau, libre, égalitaire et solidaire. Les anarchistes sont de ce combat de tous les jours. A chacun et chacune d’y prendre sa part, loin des sirènes politicardes, patriotardes et religieuses.

Organisation AnarchisteEnsemble, pensons et construisons
la Révolution sociale et libertaire !

 

Toulouse, septembre 2017
Groupe Albert Camus
Organisation Anarchiste Toulouse
organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org
http://infosetanalyseslibertaires.org


– signez et faites signer le manifeste athée :
https://www.change.org/p/le-manifeste-athée –

…Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun… 

…Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun…

Les résultats du premier tour sont sans appel, le « choix des urnes » se fera entre les loups gris de l’extrême-droite et les jeunes loups aux dents longues du libéralisme new-look. Une fois de plus, ceux et celles qui pensaient pouvoir changer leur vie au moyen d’un bulletin de vote en seront pour leurs frais : il ne leur reste plus qu’à ressortir les pinces à linge de 2002 pour aller faire barrage à …
Certain-es y croyaient, à gauche et s’étaient pris à rêver que leur champion se retrouve en finale… Tant de marseillaises chantées et de drapeaux bleu, blanc, rouge agités et à la fin la grande désillusion. Pourtant ce n’est pas si surprenant quand on y réfléchit bien, une autre chanson bien plus intéressante dit très justement : « …Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun… ». A méditer.
Au bout du compte c’est le libéralisme économique qui continue inlassablement à pousser l’avantage sous les habits neufs d’une bande de managers qui nous plumeront comme l’ont fait leurs prédécesseurs.
Une poignée d’oligarques, politiques, économiques et religieux tiennent le monde entre leur griffes et ne sont pas prêts de lâcher prise. Les anarchistes appellent depuis toujours à renverser ce monde archaïque, ce modèle de société fondé sur l’inégalité politique et sociale que les gouvernements qui se succèdent défendent au nom d’une modernité derrière laquelle se cachent une ribambelle de profiteurs réactionnaires qui nous saignent et qui planquent le pognon que nous leurs faisons gagner dans leurs banques.
Malgré la pression étatique et policière des actions de contestation aux formes multiples se poursuivent et c’est tant mieux : car des luttes il va en falloir pour en finir avec cette société qui produit toujours plus de richesses en semant la misère, la guerre et l’injustice qui font le lit du fascisme étatique et religieux.

En finir avec les impasses électorales

Les citoyen-nes ont leur part de responsabilité dans la débâcle d’aujourd’hui: en s’en remettant, élections après élections, aux état-majors politiques, de droite comme de gauche, et aux centrales syndicales pour gérer le monde à leur place et négocier en leur nom. L’entêtement à jouer à l’alternance gauche droite produit les effets dont on peut voir les conséquences aujourd’hui.
Alors oui disons le sans détour, il y a urgence à résister en contestant l’ordre établi avec pour objectif la construction d’un monde nouveau.
Cette construction d’un autre futur ne passera pas par un relookage du personnel politique. Faire de la politique autrement passe par encourager et développer la capacité d’auto-organisation des collectifs d’individu-es, qui se battent pour gagner le pouvoir de décision sur leurs vies. L’avenir c’est l’auto-organisation et l’autogestion étendues à tous les domaines de la vie sociale pour que personne ne décide à notre place.
Cela nécessite une révolution radicale de la vie politique comme l’instauration de mandats révocables et la déprofessionnalisation des activités politiques. Cela nécessite de remplacer la représentation par la délégation à tous les niveaux de la vie sociale, dans les entreprises,  dans les quartiers et les écoles.
 Organisation Anarchiste

 

Ensemble, pensons
et construisons la
Révolution sociale et
libertaire !

 

Toulouse avril/mai 2017
Groupe Albert Camus
Organisation Anarchiste Toulouse

organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org
http://infosetanalyseslibertaires.org


signez et faites signer le manifeste athée :